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Dans certaines régions d'Asie, plus de 20 % des gays sont séropositifs, selon une étude

L'ONUSIDA a révélé ce mardi (29/07) que le taux d'infection au VIH parmi les hommes homosexuels dans plusieurs régions d'Asie est déjà plus élevé que celui qui a décimé les communautés LGTB aux États-Unis à la fin des années 80.

Dans son rapport de 2008 sur l'épidémie de sida, le directeur exécutif de cet organisme des Nations Unies, Peter Piot, a appelé à davantage d'actions pour prévenir la propagation du VIH parmi les hommes homosexuels et a défendu l'importance de travailler avec les communautés affectées.

"Dans toute l'Asie, il y a aujourd'hui des épidémies de sida avec la même intensité que celles que nous avons connues il y a 25 ans aux Etats-Unis", a déclaré Piot.

Paul De Lay, directeur de la surveillance à l'ONUSIDA, a admis que l'épidémie de sida parmi la communauté LGTB en Asie n'est pas nouvelle, mais selon lui, elle est due à plusieurs facteurs, notamment la diminution du financement des programmes destinés aux gays et l'existence de nouveaux groupes, moins préoccupés par les rapports sexuels protégés.

"Il existe des pays où le pourcentage de personnes infectées est similaire à celui de San Francisco, Berlin et Londres dans les années 80, où entre 15 et 20 % des hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes étaient séropositifs", a déclaré De Lay.

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