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Restez à l'intérieur ! Découvrez comment fonctionnent les congés de maternité et de paternité pour les couples homosexuels

Dans un société hétéronormative, Il est difficile de réfléchir à la manière dont les lois s'appliquent à des personnes homosexuelles.
 
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Il est évident que lorsqu'un couple hétérosexuel a un enfant, la femme s'absente du travail entre 120 et 180 jours et le père entre cinq et vingt.

Et comment la législation s’applique-t-elle aux couples composés de deux hommes ou de deux femmes ? 

 
"Notre législation n'envisage toujours pas de manière adéquate la diversité des possibilités des techniques de reproduction et des familles aujourd'hui. Nous avons encore besoin d'une vaste réforme de la législation capable de faire face à ces situations pour apporter plus de sécurité juridique aux couples", explique l'avocat et militant des droits de l'homme Renan. Quinalha. 
 
Cependant, qu'est-ce qui explique Marcia Danemark, coordonnateur du bureau Innocenti Advogados, directeur de l'Institut des Avocats de São Paulo et professeur à la PUC-SP, la Constitution fédérale garantit le droit à la famille de manière générique, elle ne mentionne ni les hommes ni les femmes. 
 
Il existe différentes situations hypothétiques qui pourraient arriver aux couples de même sexe ayant des enfants. Dans le cadre d'un couple de lesbiennes, l'une des femmes tombe enceinte. L'autre a-t-elle aussi un congé maternité ? Márcia explique que selon l'INSS, cela n'est pas possible et que la femme qui n'a pas d'enfant a droit à l'équivalent d'un « congé de paternité ». En revanche, on sait que l'entreprise peut permettre à une mère qui n'est pas tombée enceinte de s'absenter du travail plus longtemps. 
 
Dans le cas de deux femmes qui adoptent un enfant, une seule d'entre elles a droit au congé de maternité. « Les couples homosexuels ont exactement les mêmes droits familiaux et successoraux que les couples hétérosexuels par arrêt du Tribunal fédéral de 2011. Ainsi, un couple d'adoptantes lesbiennes, toutes deux salariées sous contrat et régies par la CLT, pourront réclamer le droit au congé de maternité aux termes de l'article 392-A de ce diplôme juridique, tel que modifié par la loi 12.873 de 2013. Il établit que la mère adoptive aura le même droit au congé de maternité que la mère enceinte", explique Renan. 
 
Le paragraphe 5 du même article précise que « l'adoption ou la garde légale conjointe donnera lieu à l'octroi du congé de maternité à un seul des adoptants ou tuteurs qui est salarié ou salariée ». Mais, de la même manière que dans l’hypothèse précédente, si les deux mères travaillent dans des entreprises différentes, elles peuvent toutes deux obtenir des permis. 
 
En cas d'adoption d'hommes, la situation est la même. Il est important de souligner que dans tous les cas, les lois ne s'appliquent de cette manière que si les deux parties du couple sont salariées sous le régime CLT. 
 
La situation de la « maternité de substitution » est plus délicate au Brésil. Renan explique qu'il n'existe toujours pas de réglementation sur la « maternité de substitution ». Pour l'avocat, s'appuyant sur une lecture systématique des dispositions légales, la femme enceinte bénéficie d'un congé de maternité et l'un des futurs parents également. 
 
Renan estime qu'il existe encore beaucoup de préjugés de la part des entreprises dans l'évaluation des cas atypiques, souvent dus à un manque de connaissances. "Il est nécessaire que les secteurs des ressources humaines et juridiques recherchent des informations et suivent toujours les décisions les plus récentes sur ces sujets, qui finissent par servir de précédents au pouvoir judiciaire pour orienter les politiques internes des entreprises", dit-il. 
 
Márcia, en revanche, constate une amélioration de la mentalité et de la préparation des entreprises, surtout au cours des cinq dernières années. "Aujourd'hui, les RH (ressources humaines) sont très formées pour éviter cette situation de discrimination. Donc, cela sera analysé au cas par cas", explique-t-il. 
 
L’avocat ajoute que l’inclusion est une voie sans retour, même avec des préjugés encore fortement ancrés dans la société. Selon Márcia, un travail important est réalisé au sein des tribunaux contre la discrimination, notamment en matière de justice du travail. 
 
Source: Estadão

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