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Le mariage gay en Amérique latine, l’avortement et l’argent de Dantas

Le Brésil, dernier pays en matière de mariage gay

Au début, j'ai reçu une note pour mieux la traduire et l'adapter au portugais. L'incident impliquait un député mexicain qui présenterait un projet de loi visant à modifier le Code civil mexicain et à permettre aux syndicats gays de bénéficier de tous les droits dont disposent les Hts et à ce que les syndicats soient reconnus par la constitution.

Notre frère mexicain rejoint l'Uruguay, le Paraguay, le Chili, l'Argentine (cette dernière a déjà approuvé) et, qui l'aurait cru, le Chili, dernier pays latin à s'être affranchi de la dictature, lit Pinochet. Et ce, alors que notre Brésil, très avancé et moderne, ne veut même pas le mettre à l'ordre du jour. Cette tentative a été tentée dans les années 90 à travers le projet de partenariat civil de l'ancienne députée Marta Suplicy (PT-SP). A partir de là, plus rien. Lors d'une réunion organisée fin 2008, certaines ONG ont décidé que les unions civiles gays seraient au centre de leur lutte cette année.

J'espère vraiment que c'est le cas et que de vrais alliés pourront être trouvés, sinon nous devrons voir Cuba, un pays qui a persécuté et tué d'innombrables homosexuels (regardez "Before Night Falls"), approuver les unions homosexuelles. Eh bien, il est pour le moins curieux que des pays plus conservateurs, par exemple l’Uruguay et le Chili, débattent de ce sujet avec la société. Nous n'avons même pas cela ici, les nouvelles qui arrivent concernent le nombre de morts et les meurtres en série contre les homosexuels.

Le corps est à moi

J'ai lu ces jours-ci le reportage du magazine Veja sur l'avortement. J'avoue qu'au début du reportage j'ai été surpris par les arguments du journaliste, qui étaient passionnants et donnaient l'impression qu'un grand débat allait avoir lieu sur le sujet. Une simple erreur, au milieu de la matière les choses se perdent et n'apportent rien de nouveau.

Mais une chose est certaine. Je suis totalement en faveur de l'avortement. Je suis d'avis qu'il est inacceptable que l'État et l'Église - quelle qu'elle soit - se mêlent d'une question comme celle-ci et disent s'ils peuvent ou non. Les femmes doivent pouvoir décider souverainement de ce qu’elles doivent faire ou ne pas faire de leur corps. Ce que l’État devrait faire, c’est légaliser l’avortement et le traiter comme un problème de santé.

L'obligation de l'État est de permettre à la femme qui ne veut pas que le fœtus trouvé dans son utérus puisse avorter dignement, dans une clinique spécialisée – le Brésil compte de nombreux spécialistes – et bien sûr, sans dépenser un centime, et tout est payé par le cher et bien-aimé État. Eh bien, le rôle de l’Église est de continuer à s’occuper de ses services et de ne pas s’impliquer dans la politique. Parce que, selon notre Constitution, nous sommes un État laïc.

La poche de Dantas s'est cassée !

Je suis heureux que certaines prédictions que j'ai faites sur ce même blog se révèlent fausses. Certains, parce que, malheureusement, notre ami Protógenes reste absent, mais le juge De Sanctis continue de le détruire, tout comme notre parquet.

En lisant le grand Carta Capital, de mon ami Mino Carta, je tombe sur la nouvelle que 2 milliards d'Opportunity ont été bloqués, ce qui signifie que la poche de Dantas va commencer à couler et son réseau va commencer à tomber, et puis, vous pourrez prendre Attention, beaucoup de gens que nous admirons monteront également. Pour vous prouver que je ne fais pas la réplique de Mère Dinah, allez au kiosque et essayez de retrouver les Chers Amis de décembre. Il y a une interview incontournable de Protógenes.

À la toute fin de l'article, la journaliste Cynara Menezes nous raconte comment Dantas est connu à l'étranger comme un « menteur et un voleur » et, sur les terres brésiliennes, seulement controversé. En réalité, le fait d’avoir plus de 100 sociétés écrans est controversé. Soyons heureux, ce n'est que le premier trou dans la poche de Dantas. Oh, la Lettre est aussi en kiosque, ça vaut la peine d'être lue.

Points forts de GLS : Pourquoi sommes-nous des hyènes ?

Le Centre de référence sur la diversité promeut la Journée nationale de la visibilité trans