Pour renforcer la « bromance », les hommes hétéros préfèrent les trios impliquant leur meilleur ami

Une étude réalisée par le sociologue Ryan Scoats, de l'Université de Birmingham, montre que la « bromance » – une relation étroite mais non sexuelle entre deux hommes – pousse les jeunes à pimenter de plus en plus leur vie sexuelle et à faire de plus en plus de plans à trois. et, surtout, ils commencent à avoir une plus grande tolérance envers l'homosexualité. Ces relations se déroulent généralement entre deux hommes (qui n’interagissent pas sexuellement – ​​ou peu) et une femme, caractérisant ainsi la « bromance ». Ce type de relation, selon le site Daily Mail, renforcerait les amitiés, car elle implique un haut niveau d'intimité. Selon Ryan, les rencontres entre étudiants impliquant des trios devenaient de plus en plus courantes. Selon le chercheur, 10 de ses étudiants sur 30 lui ont avoué avoir eu au moins une relation à trois au cours de la dernière année et six avaient déjà vécu plus d'une telle expérience. Certains ont fait des plans à trois avec deux femmes et un homme et d'autres ont eu des relations avec deux hommes et une femme. Selon le sociologue, lorsque des relations surviennent entre deux hommes et une femme, il est courant que les hommes interagissent les uns avec les autres. L'un des élèves du professeur, Matthew, dit que « c'était très amusant, une bonne expérience. Il y avait un peu de plaisanterie entre nous deux (lui et son ami) et c'était très bien et assez agréable », raconte-t-il. Pour Ryan, cette relation entre amis peut être considérée comme une interaction « semi-sexuelle ». "La tendance liée à la bromance montre que les hommes modernes sont plus à l'aise avec leurs amis masculins et cela indique qu'ils évoluent avec la société, qui devient moins homophobe", conclut-il. D'autres recherches de l'Université de Winchester suggèrent que de nombreux hommes trouvent la bromance plus épanouissante que leurs relations amoureuses avec des femmes. Les chercheurs ont découvert que les hommes se sentaient « moins jugés » par leurs amis homosexuels les plus proches et trouvaient également plus facile de résoudre les conflits et de parler ouvertement de ce qu’ils ressentaient.