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La victoire! Les termes contre les homosexuels dans le Code pénal militaire font l'objet du veto du STF

Des termes comme «homosexuel" e "pédérastie" ont été opposés au veto du Code pénal militaire par le STF.

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L'histoire des droits LGBT s'ouvre sur un nouveau chapitre, la Plénière de Tribunal fédérall (STF) a déterminé qu’ils seraient retirés du Code pénal militaire (Décret-loi 1.001/1969) termes et expressions considérés comme discriminatoires envers les homosexuels.

La décision affecte l'article 235 de la loi, qui qualifie de délit "la pédérastie ou tout autre acte de libidination", passible d'une peine de prison de six mois à un an.

Les militaires qui pratiquaient ou autorisaient « des actes libidineux, homosexuels ou non, dans un lieu soumis à l'administration militaire » étaient passibles de condamnation.

La décision du STF a pris en compte différents arguments du parquet général (PGR) et du Advocacia-Geral da União (AGU).

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Initialement, le PGR a demandé au tribunal de déclarer inconstitutionnalité du décret-loi, en arguant qu'il a été publié en 1969, dans un contexte historique marqué par l'autoritarisme et l'intolérance aux différences, en pleine dictature militaire. L'AGU a défendu que la demande du Parquet avait été partiellement acceptée.

Par huit voix contre deux, l'interprétation de l'AGU a prévalu, pour laquelle la disposition ne doit pas être totalement invalidée, puisque l'interdiction de la pratique considérée comme libidineuse vise à garantir que les installations militaires sont exclusivement destinées à l'exécution des « finalités propres aux Forces armées ». ".

En outre, postulée par le Parquet général, la règle préserve « l'ordre, la hiérarchie et la discipline militaires, fondements indissociables du fonctionnement des forces armées protégés par le texte constitutionnel lui-même ».

En revanche, l'AGU a examiné l'utilisation d'expressions et de termes tels que « pédérastie » et «homosexuel ou pas", en plus d'être offensant aux préceptes constitutionnels d'égalité, de liberté, de pluralité et de dignité de la personne humaine.

pour avocats publicss, la suppression des mots du décret-loi "ne modifierait en rien la portée de la catégorie pénale examinée, qui couvre la pratique de tous actes libidineux accomplis dans une zone soumise à l'administration militaire".

Enfin, l'AGU a rappelé que le STF lui-même avait déjà reconnu l'efficacité juridique des unions homosexuelles et que le principe de dignité humaine inclut le droit à préférence sexuelle.

Les ministres ont partiellement accepté les arguments du PGR, afin que la disposition légale soit maintenue dans le système juridique. La décision était donc basée sur la prédominance de la compréhension de l'AGU des mots et expressions préjugés, qui seront éliminés de cette législation militaire.

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